Dans la tôlerie industrielle, on utilise le formage de tôle afin de concevoir des objets cylindriques, coniques ou carrés. Pour obtenir ces derniers, on utilise une machine performante à commande numérique, capable de créer des angles avec précision.
Le principe de la plieuse industrielle
L’époque où l’on frappait avec un marteau sur une enclume pour former une tôle est révolue, et heureusement pour les ouvriers ! À présent, les machines ultra-modernes utilisées par les industries, comme dans l’entreprise Ogier, permettent de créer des pliages précis, rapidement et en grande quantité.
La pièce à plier est posée sur la matrice en forme de V, d’où son autre nom : « vé », puis le poinçon, appelé également « contre-vé », descend jusqu’au fond de la matrice.
Avant d’effectuer ces opérations, la machine aura été programmée pour définir l’angle de pliage, le type de poinçon, le matériau utilisé, etc.
Les techniques de pliage de tôle
On peut distinguer 3 techniques principales de pliage de tôle :
- Le pliage en V : il comprend le pliage en l’air et le pliage en frappe, évitant l’effet « retour élastique ».
- Le pliage par encastrement : une partie de la pièce de métal est prise en étau horizontalement et un levier appelé « sabot » plie l’autre partie en la poussant vers le haut.
- Le pliage par cambrage en U : similaire au pliage en V, mais c’est la forme du poinçon qui diffère.
Les matériaux utilisés et les réalisations
Les industries de tôlerie effectuent des pliages principalement sur des métaux non-ferreux, comme l’aluminium ou l’acier inoxydable, galvanisé, prélaqué ou laminé à chaud.
On retrouve de nombreuses réalisations en tôle pliée dans l’industrie alimentaire, la décoration, le mobilier urbain, les évacuations d’eaux ou de fumées, et bien d’autres.